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L comme Loubna …

Une lettre qui est à la croisée du céleste et du terrestre; de la verticalité et de l’horizontalité. Sa musique poursuit ces mêmes lignes de fuite. Physiquement, le son monte, toujours, à la verticale pour rejoindre le domaine secret et mystérieux des cieux et des dieux. Mais il s’évanouit aussi dans l’horizontalité, au travers les vibrations sonores.
Evidemment. Le concret et le réel intiment liés au sacré. Car l’intention première est intrinsèquement chargée d’amour et de paix. Cette même intention qui définit le chant et la musique, profanes ou sacrés. Peu importe. Car toute intention est acte. Elle demeure et persistera.
Loubna chante, compose, écrit, réalise.
Loubna peint.
Sa voix porte, s’accorde et réconcilie. Elle s’infiltre dans nos chairs et nous renverse de plein pied dans l’humanité. Toutes ses compositions, analogiques ou électroniques, élèvent autant qu’elle soulèvent nos âmes et nous transportent ! Enfin ! Nous voilà libérés. Elles transcendent cette réalité première pour rejoindre, telles des volutes d’encens, spirales infinies de l’amour et du vertige, cette sacralité qui renoue le sens des choses et rejoue l’origine comme une antithèse du chaos d’avant la création.
Patrick Gilliéron Lopreno
Photographe, journaliste, écrivain